3. Nord du Vietnam

Trek autour de Sapa

En arrivant le matin je rejoins l’agence Vietnam Nomad Trails (www.vietnamnomadtrails.com), qui m’avait été recommandée 2 ans plus tôt par un couple de français en tour du monde rencontrés lors du trek de Inle en Birmanie.

Je choisis le trek « Nomad Signature » (3 jours et 2 nuits, environ 100€), typé un peu sportif, au nord de Sapa (moins de touristes y vont que dans les régions au sud de Sapa, d’où un caractère encore plus « authentique »).

Je rejoins donc un groupe de 5 montpelliérains  (Aurélien, François, Chloé, Julie, Rémi) voyageant ensemble, pour cette première journée avec 7 heures de marche au milieu des rizières. Le guide francophone, Wong, nous parle de la culture, des cultures, et nous présente les ethnies locales, les Hmong noirs et les Hmong rouges (l’appellation d’origine contrôlée vient plus de la couleur des vêtements que de la couleur de peau hein !), les paysages et les coutumes locales (comme les 10+ verres d’alcool de riz au homestay du soir pendant les repas)
J’apprends vite fait des rudiments de vietnamien :
Bonjour = xin chào
Au revoir = tạm biệt
Merci = cảm ơn
Mais bon globalement c’est une langue trop chantante et avec bien trop de tons pour être évidente pour nous les français.

Pendant ces journées, les paysages traversés étaient hors du commun (avec des profusions de rizières à étages), et les soirée en bonne compagnie avec une famille locale, un repas bien copieux (où l’on a décerné officiellement le prix des meilleurs nems du Vietnam), dans un logement rudimentaire mais plutôt confortable. Un challenge s’est monté dans notre premier homestay entre le chef de famille et quelques membres du groupe, à qui viderait le plus de verres de l’alcool local : Visiteurs 1 / locaux 0, mais une victoire à l’arrachée quand même !

  

  

  

  

 

On a aussi croisé très peu d'autres groupes de touristes.
Ouf, c'est à partir du 3éme et dernier jour de trek je sens que mes douleurs au pied commencent à s’estomper. C’est bon pour la suite ça !

Retour à Sapa, la fin du troisième jour de marche, les collègues montpelliérains s'en vont prendre un bus de nuit pour retourner vers Hanoï, moi je reste pour la nuit (hôtel Mimosa, pas trop cher, 120K, à côté de Nomad Trail) donc j’ai un peu plus de temps pour visiter la ville. Qui est en fait bien touristique (un peu le Chamonix du Vietnam), avec beaucoup de boutiques d’artisanat, de sport avec des produits The North Face à des tarifs défiants toute concurrence en Europe (donc faux!). Du coup les vietnamiens tout équipées en The North Face paraissent avoir une fortune en vêtements sur eux Aussi, beaucoup de restaurants et de salons de massages. Ces salons ne sont pas seulement pour les touristes. Le soir, certains sont remplis par des locaux en train de se faire masser. Je serais curieux de connaitre les tarifs qu’ils se pratiquent entre eux par contre …

La nuit, dans le grand amphithéâtre du centre-ville, des jeunes jouent à se faire des passes au pied en s’envoyant une sorte de volant (de badminton), c’est un jeu typique du Vietnam, le Da cau. Cet amphithéâtre, comme la seule église de la ville, sont des héritages de la colonisation française à Sapa.
Puis, une espèce de brume romantique (ou horrifique, selon les inspirations / lectures récentes de chacun) tombe sur la ville, il est temps de retourner à l’hôtel. Surtout que je dois être en forme demain pour conduire.

Un petit ajout de dernière minute à propos de Sapa : j'ai trouvé le trek génial, et peu fréquenté (histoire de calendrier), mais en revenant en France je suis tombé sur cet article de blog (l'auteur, Van, est un Hanoien, donc il doit savoir de quoi il parle) : https://vietnam-en-profondeur.com/comment-sapa-vendu-son-ame-au-surtourisme/
Le nom du lien parle de lui même, mais sans rentrer trop dans les détails, les différents noms de chapitres : "Sapa défigurée par de nombreuses constructions", "la quête d'authenticité des touristes naifs", "le surtourisme de Sapa met l'éco-système ethnique en danger", bref, un phénomène qui s'amplifie depuis 2014 et la facilité d'accès grâce à l'ouverture de l'autoroute Hanoï - Lao Cai.

Balade en moto

Jour 1
Je prends un bus tôt le matin depuis Sapa, direction la gare de Lào Cai, à 30Km, afin de récupérer la moto envoyée la veille par l’agence de location de Hanoi (à bord du train régulier,  donc : +30$). Lào Cai, où il y a donc une gare ferroviaire, est aussi à seulement quelques kilomètres de la frontière chinoise, ce qui en fait un des point de passage privilégiés direction la province du Yunnan, et seulement quelques heure de route de Kunming (300Km), avec un visa en règle siouplait ! …bon à savoir.

Moto et sac à dos
J’ai donc pris mon gros sac à dos depuis Hanoï (pour les 3 jours de trek à Sapa + environ 5 jours de moto, je me voyais pas tout cas dans le petit) et laissé le petit sac avec quelques affaires dans l'agence de location de moto.
Je ne savais pas trop  comment j’allais gérer avec le sac (le prendre sur mon dos à moto ?), mais finalement, je fais comme tout le monde : bien fixé par des tendeurs à l’arrière c’est nickel (ils transportent largement pire que ça ici). Par contre, à 2 sur une moto je sais pas trop comment on peut s’organiser avec les sacs (hein Nico & Lise ? )


On se refait pas, comme à chaque fois je suis super pas à l’aise au moment de prendre l’engin en mains (dernière expérience : aux Philippines, 15 mois plus tôt), en espérant éviter les pires scenarios pour la suite, que je vois déjà se dessiner dans mon esprit fertile.  Pour la petite histoire, avant de partir je me suis renseigné, une fois n’est pas coutume, sur les assurances de voyage (j’ai souscris une seule fois pour un voyage, c’était les USA en 2005, et encore je me suis décidé 3 minutes avant de partir pour l’aéroport). Les prestataires ne manquent pas : AVI, Mondial Assistance, Chapka, Cap Aventure, etc, etc … Le choix n’est pas des plus évident, même si des tas de sites font des comparatifs, mais dans mon cas ça a tourné court car je n’ai pas trouvé la seule option qui m’intéressait, à savoir une assurance en cas de pépin en 2 roues (en même temps ils sont pas fous, quand on imagine le nombre de français qui doivent s’accidenter en Asie en scooter ou autre).
Ceci dit, si j’ai un problème, ce ne sera probablement pas lié à une vitesse excessive (oui, je suis le genre de mec qui se fait doubler par un autocar dans une route de montagne).
La moto : une Yamaha YBR 125 Simson édition speciale "Groening".
Modèle à 8 soupapes argentés à dièse monofibre, 32 pistons chromés au lithium, moteur double pompes à injections multiples (overclocké à 2.4 Ghz je vous prie), moteur Mutsibishu
Pneus à gomme "slick" typés "gomu gomu no bazooka".
Un petit bijou de précision, orienté toutes compétitions inter-rizières.  Une série exclusive "dragon de jade" à 4 temps, et, cerise sur le gâteau, un poste clef "Hello Kitty".
bref, on l'aura compris, j'y connais (vraiment) rien en mécanique :)

J’ai dû caler au moins 20-25 fois cette première journée (oui, je suis aussi le genre de mec qui va caler dans une côte, coincé en sandwich entre 2 poids lourds, parce qu’il est resté en troisième à 20Km/h. Et auquel le conducteur du camion va faire un doigt d’honneur avec un grand sourire)
Le trajet de retour sur 30Km de Lào Cai à Sapa est pas super folichon, une route toute en montée avec beaucoup de circulation, dont beaucoup de camions et de bus, mais passé Sapa, et direction Than Uyên, la route est de toute beauté (enfin …les paysages au bord de la route, pas l’asphalte, qui est juste ..normale)
Partout des champs cultivés, très verts, des collines en face de la route, dont tous les versants sont occupés par des parcelles cultivées de thé, maïs, riz …oui encore des rizières à étages, PLEIN de rizières à étages.

 

Je fais de nombreuses pauses photos, je pousse quand même la moto jusqu’au petit village de Cau Lai (?) (~190Km de route pour la journée). Cette journée à moto était quand même très agréable, au final peu de monde sur les routes de montagne, et grand soleil. D’ailleurs je termine avec les bras beaucoup plus bronzés que le reste du corps !

J’ai l’impression d’être le seul étranger du village (dès qu’on sort des coins touristiques…). En tout cas une curiosité, vu les regards (et d’ailleurs c’est le cas où que je passe sur toutes les étapes de ce trip en moto).
Le soir au resto je me fais inviter par un groupe de locaux (bon, ils maitrisent une dizaine de mots d’anglais à eux tous, donc à part sourire et dire merci la communication est pas super facile). Bien sympas en tout cas. Je me retrouve à finir cul sec une bonne dizaine de verres d’alcool de riz, ouf merci l’entrainement de Sapa (et en plus l’alcool était plus fort dans les montagnes).
Très peu de vietnamiens parlent un anglais basique dans ces villages. Heureusement les applis du smartphone aident pour traduire et communiquer (par exemple je viens d’en découvrir une nouvelle gratos : Loecsen).

Jour 2 : Tous les midi s'impose un nouveau rituel : un bon bol de soupe  Phở revigorante (20000 dongs, de partout)
170Km de moto pour cette journée. A la base je voulais faire plus, mais entre un départ tardif, de nombreuses pauses photo (la route entre Mù Cang Chải et Nghĩa Lộ est aussi sublime), plus des intempéries (du brouillard en montagne, où on ne voyait rien a 10 mètres) et pas mal de pluie (je termine les 20 derniers kilomètres trempé sous une pluie battante et la nuit qui tombe, vers 17h30). Le vietnamien sympa et prévenant qui m’escortait depuis les 40 derniers kilomètres veut encore faire la route jusqu’à Sơn La … à 120Km ! Good luck to him !

Jour 3 : je viens donc de passer la nuit dans un mini bled, Phú Yên, où il y a pourtant 2 hôtels assez imposants sur 3-4 étages juchés sur les hauteurs, juste l’un à côté de l’autre, je me demande qui est la clientèle habituelle (là je ne vois que moi).
Départ pour 140Km jusque Mai Chau. Les 2 premiers jours, la circulation était peu chargée, essentiellement des 2 roues, c’est cool. Et là ça va encore.
Alors, je sais pas si c'est parce que j'ai l'air étrange(r) sur une moto, mais énormément de gens que je croise sont très sympathiques, un sourire, un hello, un petit signe de la main (que je ne retourne jamais, trop peur de conduire avec une seule main sur le guidon!).

La route est bien différente (fini les successions de rizières à étages) mais il y a quand même beaucoup de cultures, et aussi des spots très (très) jolis. Une petite originalité aussi ce jour, la traversée de la rivière sur un bac!

Patchwork !
C’est ça le mot que je cherchais depuis le début ! pour exprimer ce que je vois.
Les collines arrondies, exploitées à fond, avec des carrés de différentes cultures, ressemblent à des patchworks colorés.

Encore une journée sans croiser grand monde sur la route. La toute dernière section en quittant les montagnes, sur de l’asphalte avec voitures et camions (le truc normal pour plein de gens, en somme) me fait réaliser comme j’étais bien sur ces petites routes et cet environnement.
Me voila arrivé à Mai Chau vers 16h, que je vois comme un petit coin tranquille entouré de rizières, bien vertes.

16h c’est pas trop mal, mais je visais d’arriver plus tôt (environ 135Km de route). En fait, comme la veille c’est un peu énervant, comme heure, un poil trop tard pour commencer une activité (le coucher de soleil est vers 17h30), donc je loue un vélo (50000) pour me balader et me perdre dans les rizières).
Pour Mai Chau, qui se présentait comme une super étape, au niveau hébergement, activités ..., je me suis beaucoup aidé des conseils du blog de world wide Brice (l'article en question : https://worldwildbrice.net/2016/08/09/mai-chau-vietnam-guide-voyage/)

J’essaie de suivre les conseils de Brice : j’évite le village de Ban Lac, un peu plus attrape touristes, pour choisir de dormir chez l’habitant, dans une maison sur pilotis, un peu à l’écart, dans une famille adorable (et avec 3 jolies filles). 200K la nuit avec très bon repas et petit déjeuner inclus.
Donc une soirée très tranquille, je mange à côté de la famille et je vais me pieuter, comme je suis le seul visiteur j’ai l’espace commun tout pour moi.

La baie d'Halong terreste / Ninh Binh

Jours 4&5 : Tam Coc
Le lendemain, après le petit déjeuner et une petite séance photo avec la famille qui m'hébergeait, départ pour Tam Coc (juste à coté de Ninh Binh, mais plus petit) et la fabuleuse baie d’Halong terrestre.
La route ne devait pas être si longue (je suis parti relativement tôt), mais bien sûr je me trompe de chemin, pour une petite rallonge de 40Km. La route n’a rien de vraiment particulier, je fais un seul arrêt photo cette fois.

Donc environ 140+40 Km de route. Arrivée à Tam Coc vers 16h, le temps  de trouver un hôtel / négocier /s’installer, il est environ 17h, trop tard pour commencer une activité ….Grrrr !
Mais bon, mon bungalow privé, face à la rivière, est VRAIMENT pas mal (30K avec le petit déjeuner, soit 12€), les négociations sont plus faciles comme on est hors saison, le remplissage des hôtels n’est pas optimal. D’ailleurs, on voit bien que la ville est remplie de restaurant, mais ça ne colle pas avec le faible nombre de touristes en ce moment. Ceci dit Ninh Binh étant bien accessible depuis Hanoï, je pense que les week-ends déjà il y a beaucoup de visiteurs.

 

 

Les activités de la journée à Tam Coc :
Cette région est surnommée la baie d’Halong terrestre, car on peut voir des paysages karstiques similaires sans partir en croisière en bateau. C’est effectivement un des endroits à ne pas louper si l’on visite le nord du Vietnam. Les paysage rappellent un peu ce que j’ai pu voir à Yangshuo (province du Guangxi) en Chine.

Lever matinal (enfin 7 heures) pour faire la balade classique en bateau. Je me fais alpaguer par un rameur en rejoignant le quai, donc je rejoins Peter, un touriste hollandais, sur l’embarcation (et pour le conducteur de la barque comme pour nous c’est aussi du bonus, car la plupart de ce que l’on paie à l’embarcadère part à l’agence et à l’état …dans le cas présent je paie 200K au lieu de 270K si j’étais seul).
Le trait typique de la région : ils rament avec les pieds (comme sur le lac Inle au Myanmar, mais avec un style différent). On va donc remonter la rivière (en passant devant mon hôtel !) et traverser sur le chemin quelques tunnels (l’eau a creusé à travers les pics karstiques), et même passer devant un haut lieu de la culture française (une scène de tournage du film Indochine de Régis Wargnier, avec Catherine Deneuve).

En suivant des conseils (avisés, là aussi trouvés sur le blog de world wide Brice, article https://worldwildbrice.net/2017/11/01/tam-coc-baie-halong-terrestre-vietnam/) , j’ai bien demandé au rameur de nous arrêter sur la gauche, immédiatement après le premier tunnel traversé, et de là en effet une petite grimpette nous amène sur un point de panorama superbe. La plus belle vue de tout le tour, en fait. Mais le reste de la visite en bateau (environ 2h en tout) vaut la peine. C’est la plus classique des balades en barque de Tam Coc, et venir flotter au milieu des pics karstiques est une des raison de venir dans ce coin.

Ensuite, une balade en vélo (location, 50K) au milieu des beaux spots de rizières.
Pour 16h30 je rejoins les 2 couples de français rencontrés la veille, on monte (en moto) jusqu’au spot de panorama (départ à côté des grottes de Mua, connues aussi) : 500 marches à gravir (ça chauffe un peu) pour atteindre la crête de la montagne du dragon, mais la récompense est sublime : la crête (où on voit le dragon) sépare 2 points de vue bien différents, tous 2 très impressionnants et même rares, vu la hauteur. C’est toujours étonnant de voir ce sol tout plat d’où jaillissent ces doigts de géants (pics karstiques).
A ne pas manquer, lors d’un voyage à Ninh Binh !

 

    

Jour 6 :
Le jour suivant, retour à moto vers Hanoï pour rendre ma moto. Réveil à 6h. Oui, je me suis motivé pour faire une dernière balade en barque avant le départ (balade Sun valley, la vallée du soleil, 200K pour 1h30). Pour le chemin du retour je ne prends surtout pas la grosse autoroute qui va directement à Hanoï (le plus direct, mais en moto au milieu de tous les poids lourds je pense que c’est uniquement des heures de conduite désagréable et d’insécurité), je décide de passer par Hoa Lu, ancienne capitale, à 15Km de Tam Coc et 90Km de Hanoï. La visite des temples et autres monuments est relativement vite faite, surtout sans prendre un guide (ce qui serait plus intéressant que voir des édifices sans comprendre l’histoire, mais tant pis), et sous une chaleur bien écrasante !

 

 

 

La route ensuite est sans grand intérêt, mais me prend plus de temps que prévu (enfin, comme d’hab quoi), mais le principal pour moi c’est de pouvoir ramener la moto avant 19h au magasin (assez cool d’ailleurs, ils me retournent la caution sans vérifier si j’ai cassé quelque chose ou pas)
J’ai été vraiment à l’arrache pour amener la moto dans les temps, d’autant que ça a commencé à ralentir bien 20-30 Km avant d’arriver dans la vieille ville de Hanoï, avec un trafic de plus en plus dense, et après ça devenait de pire en pire. C’est un peu le chaos (mais un chaos organisé tout de même), surtout que moi c’est la première fois que je me retrouve à conduire dans un bordel trafic comme ça.

Pour résumer sur mes 6 jours en moto :
Une super expérience (parmi les meilleurs moments au Vietnam en fait).
Les 3 premiers jours de conduite extra, because traversée de paysages somptueux, because pas trop de circulation (voire très peu par moments), because pas trop de chances de se perdre (mais merci, MERCI, le GPS quand même).
Pas trop de frayeurs, ni de chutes, ni de problèmes mécaniques(mon klaxon refusant de fonctionner pendant un temps, c’est un peu comme rouler sans clignotants en France).

Chez Flamingo Travels ils m’avaient passé un kit de réparation pour parer aux pannes les + fréquentes (heureusement de n’ai pas eu à essayer de comprendre comment me dépatouiller avec), mais je pense que pour n’importe quel problème mécanique on peut trouver des gens pour nous dépanner dans les villes traversées (et je pense que sur les petits chemins c’est beaucoup plus galère mais en faisant jouer la solidarité je suis sûr qu’on peut s’en tirer, au prix de perte de temps). Après idéalement il faut mieux avoir un modèle de moto plutôt répandu.
Au niveau de la location, donc c’était plutôt cool, j’ai pu essayer la moto et me faire la main avant. Pour les tarifs de location, voir la section 7. Bilan.
Officiellement il faudrait un permis international, mais on en m’a même pas demandé si j’avais le permis, ni même si j’étais majeur !
(Par contre à voir, peut-être qu’en terme d’assurance il faut mieux avoir le permis international pour une couverture en cas de pépin)

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<== 2. Hanoï

4. Baie de Tulong et Phong Nha ==>

Toutes les photos du Vietnam sont ici : (album Google photos)

monnaie : 1€ ~ 26500 dong
                 100 000 (100K) dongs ~ 4€