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6. Kyoto


Kyoto, j’avais déjà visité pas mal la première fois (la plupart des temples principaux), donc cette fois (et avec le peu de temps dont je dispose) je préfère en profiter pour me me consacrer aux alentours de la ville.

parc du chateau de Kyoto Kyoto Kyoto Kyoto

J’ai choisi de dédier le premier jour à la découverte des villages de Kibune et Kurama, au nord-est de Kyoto. Le temps de poser mes affaires dans mon auberge de jeunesse (vers le château Nijo de Kyoto) je repars à la découverte des environs.
Cette visite peut se  faire en départ en train de Kyoto, dans un sens ou dans l’autre (Kurama <=> Kibune), j’ai décidé de terminer par Kurama pour me donner la possibilité éventuellement de terminer dans son onsen naturel après cette journée de marche.

Kibune Kibune Kurama Kibune Kibune Kibune

De la marche ? Oui ! Car en fait on peut relier les 2 villages par une petite ascension en forêt, et c’était une de mes motivations, même si c’est une toute petite rando (1h30). Après 30 minutes de marche tranquille au bord de la route longeant la rivière, en sortant de la gare de Kibune, il y a quelques temples, et au bout de la route une succession de restos proposent des spécialités : comme je recherche quelque chose de pas trop cher je jette mon dévolu sur un resto proposant des somen (1200¥  avec un petit dessert), un menu plutôt ludique :
A genoux sur un tatami, dans un cadre sympa face à une cascade, j’ai devant moi des tuyaux horizontaux constitués par des bambous coupés en 2, où coule de l’eau froide, et régulièrement mes pâtes somen sont envoyés par la serveuse, et au moment où elles passent devant moi je dois les attraper avec les baguettes pour les tremper dans mon bol de bouillon et wasabi (pas assez de wasabi, il y a JAMAIS assez de wasabi !)
Ça ne demande pas d’être le karaté kid des baguettes, mais autant dire que sans le minimum de doigté on rate la moitié du repas !
Et quand on voit passer les nouilles colorées en rouge, cela signifie que c’est le dernier envoi.

somen somen

Après manger, je fais la petite rando vers Kurama, qui est plutôt tranquille, au frais sous les arbres, et permet de passer par quelques temples dont Kurama-dera, le plus important de ceux-ci. Le onsen de Kurama est à 10-15 minutes de la gare, mais finalement je passe mon tour pour cette fois ci.
Pour m’accueillir à la gare, une statue de ……l’ancêtre nippon ni mauvais de Pinocchio ? Je ne sais pas précisément ce qu’il représente, mais je sais qu’il est emblématique du Japon (pour l’avoir vu dans plusieurs jeux vidéo), ça doit être un esprit ou un démon (et après vérification, il s’agit d’un tengu, un esprit du folklore japonais). Apparemment, il n’y a aucun lien avec le (fameux) festival du phallus (Kanamara matsuri), qui se tient tous les ans à Kawasaki.

Kibune Kurama Kibune Kurama Kibune Kurama Kibune Kurama Kibune Kurama


Le soir venu, je retrouve Marie,  une amis japonaise pour un très bon resto de yakitori (brochettes japonaises).  Tous ces resto sont souvent situés à l'étage dans les immeubles et ne sont pas en visibilité,  du coup sans connaître on passe sans doute à côté de plein d'endroits intéressants!

resto avec Marie

Le lendemain,  en attendant que Salim me me rejoigne depuis Tokyo, je vais visiter le matin un temple que j'avais raté lors de mon premier séjour à kyoto.... Et pourtant c'est un des plus jolis (et photogéniques)  : le temple Fushiminari
Une grande partie consiste en un chemin bordé d'une multitude de toriis rouges
Un torii ou tori-i (鳥居?) est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l'entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l'enceinte sacrée de l'environnement profane.
D'un côté,  les tories sont recouverts de caractères japonais,  ça fait très bien pour les photos,  mais en fait il s'agit du nom du donateur qui en échange d'une somme d'argent laissé une trace sur le temple (j'ai aussi reconnu un nom russe en caractères romains)
Le matin,  en essayant d'arriver tôt,  un peu deg encore une fois car entre touristes et sorties scolaires il y a véritablement des tonnes de gens; je me maudis un peu de pas m'être levé 1 heure plus tôt (bref,  je me maudis un peu de na pas avoir pris 4h de sommeil au lieu de 5h....  Le barge)
Et d'après Salim,  qui le visitera plus tard,  j'ai raté un super chemin traversant une bambouseraie,  à voir !

temple Fushiminari temple Fushiminari temple Fushiminari temple Fushiminari temple Fushiminari

temple Fushiminari

temple Fushiminari temple Fushiminari temple Fushiminari temple Fushiminari

Puis : le musée international du manga,  au  entre de kyoto,  ça aurait été dommage de louper cela (800¥l'entrée)
Dommage,  il est possible de se faire tirer le portrait façon manga par une artiste en fin de semaine,  mais trop d'attente pour moi.  Une des grandes salles fait un historique du manga depuis ses origines (fin des années 60) à nos jours.


musée du manga musée du manga musée du manga musée du manga

Pour mémoire,  le manga (papier)  est arrivé en France en 1991avec des séries telles que Akira (audacieux,  le tout premier manga que j'ai vu en France,  il m'a fait forte impression)  Dragonball (moins risqué) grâce à l'éditeur Glenat (de Grenoble,  cocorico ! ,  euh... Gratin dauphinois! )
Pour Dragonball (suivi peu après par City Hunter = Nicky Larson)  on peut dire qu'ils ont assez limité les risques,  en misant sur une série très populaire chez nous.
Pour Akira : plus risqué,  mais en format plus proche des BD franco belges,  couverture cartonnée et toutes les pages en couleur.
Par la suite,  le manga est devenu ce que l'on sait chez nous,  avec un tel succès populaire qu'on trouve maintenant des séries imprimées dans le sens de lecture originale (de la droite vers la gauche)  et des séries inconnues / très bizarres. Un des gros avantages du manga,  c'est sa diversité : on trouve des mangas sur absolument tous les sujets,  donc  à peut toucher tout le monde. D'ailleurs,  l'approche du manga au Japon est différente,  car on voit bien des japonais de tous âges en lire dans le métro ou ailleurs, même si on ne lit pas la même chose en fonction de son âge. Pour trouver un contre exemple,  même si tous les sports même les plus improbables sont traités (et les sports les plus probables de la façon la plus improbable,  genre Olive &  Tom avec Mark Landers,  12 ans,  qui frappe le ballon de foot si fort qu'il s'encastre dans le mur ou déchire le filet des buts) ,  je n'ai malheureusement jamais vu une série passer sur l'escrime !


On trouve des mangas sur l'école,  le sport, les robots, les jeux de société,  la magie (les magical girls!), les gros robots,  les romances, les petites robots,  les extra terrestre avec des tentacules qui s'en prennent à des jeunes filles pures et innocentes),  les robots titanesques,  les hommes qui aiment bien les hommes avec le manga yaoi.... 

Fournisseurs de produits high-tech, voitures, électroménager, jeux vidéo, mangas …..Autant de choses qui font que le Japon a eu plus d’un argument pour nous captiver et pénétrer le marché français… et susciter intérêt et curiosité ça ces éléments nous permettent juste d’affleurer la culture japonaise et d’en connaitre davantage.

Après la visite du musée du manga, je file rejoindre Salim (qui vient d’activer son rail pass et d’arriver en train à Kyoto), on s’est donné rendez-vous près du temple Kiyomizu-dera (le temple de l’eau pure), un des principaux de Kyoto. Il faut rappeler qu’il y a véritablement des centaines de temples de toutes tailles, disséminés ca et là dans la ville, et c’est ce qui fait son charme justement.
Kiyomizu-dera je l’avais déjà visité, mais ça me disait bien de le refaire, d’autant que tout le quartier autour fait très traditionnel et donc c’est très sympa de s’y balader (mais c’est aussi énormément touristique la journée, revers de la médaille).

quartier de Kiyomizu quartier de Kiyomizu quartier de Kiyomizu quartier de Kiyomizu

Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai choisi particulièrement celui ci, c'est le seul que j'aurai le temps de revisiter convenablement à Kyoto; Il a la particularité d’être sur pilotis, immergé dans un grand espace vert. Quand je l'avais vu la première fois c’était d'autant plus magnifiques avec les couleurs de saison automnale.


Kiyomizu-dera Kiyomizu-dera Kiyomizu-dera
Kiyomizu-dera 

 En sortant du temple, nous faisons la rencontre inopinée d'un troisième larron, Sébastien, qui a été également attiré au Japon par son coté geek, et on finira au resto pour manger des okonomiyaki (version spéciale de Hiroshima, avec des nouilles).

resto okonomiyaki resto okonomiyaki les ingrédients de base pour un repas bien planant resto okonomiyaki

The last day !


La journée suivante est le dernier jour pour moi au Japon (snif)
On va continuer les visites aux alentours de Kyoto, donc le matin je retrouve Salim à la gare, et on prend le train en direction de Arashiyama (嵐山, « montagne de la tempête ») dans la banlieue ouest à environ 15-20mn du centre de Kyoto, mais c'est une vraie sortie "nature", et il y a largement de quoi s'occuper à Arashiyama, entre le célèbre pont Togetsukyō, la très connue forêt de bambous, les temples bouddhiste (dont le temple Tenryū), Iwatayama, le parc aux singes, le petit train touristique (c'est un endroit qui amène beaucoup de touristes, d'autant que c'est facilement accessible depuis la ville) ....


Arashiyama  
 
Arashiyama
Arashiyama Arashiyama Arashiyama Arashiyama Arashiyama
Bien sûr je n'aurai pas le temps de faire tout ça d'autant que je dois être à Kyoto en fin d’après midi pour retourner vers l’aéroport du Kansai (à Osaka).
Mais on passe un très bon moment à visiter, et Sébastien nous rejoindra (en vélo depuis Kyoto, le fou!) pour aller voir le parc au singes, situé sur une petite montagne. Les macaques sont en liberté, il y a une petite maison où on peut s'enfermer pour leur donner à manger des bouts de banane, dans une curieuse inversion car c'est nous qui sommes "en cage".

Iwatayama Iwatayama Iwatayama

Ensuite, on se fait un bon resto de sushis dans le village de Arashiyama (de façon étonnante, les sushis c'est une première fois pour Séb!) et je dois quitter mes compagnons pour me diriger vers mon funeste destin (la fin des vacances !, et je les envie eux qui ont encore bien le temps de profiter du Japon).

resto sushis resto sushis

Je choppe in extremis un train en partance vers la ville, et du coup avec ce bénéfice de temps par rapport à mes prévisions (ce qui était point gagné) je vais trouver un peu de temps pour foncer dans un métro et me rendre à la boutique Mandarake pour m'acheter une *encombrante* maquette de robot Gundam [Gundam Freedom, 1/100, 3000¥ je crois] puis ensuite, toujours en speed, passer au grand magasin à coté pour acheter un paquet de thé vert et une bouteille de sake. 
任務 完了!


maquette Gundam
la maquette Gundam, chez moi


<== Tokyo
 
Bilan ==>







Toutes les photos du Japon sont ici : (album Google photos)

monnaie : 1€ ~ 122¥
                100 ¥ ~ 80 ct €


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