2. Indonésie - Java
Indonésie - Java
Nouvelle ville le soir même (Bogor, à 2h de Jakarta .... on m'avait déconseillé de m'attarder dans la capitale), un rabatteur assez collant (il m’accompagne pendant des kilomètres) se propose de me servir de guide pour aller voir des volcans et des chutes pour la modique somme de 150 euros pendant 3 jours (ce qui me paraît cher).
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Le soir, j achète des trucs frits (bananes, légumes) à un vendeur dans la rue, 300 roupias chaque (11000 roupias = 1 euro)
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jardin botanique de Bogor |
Visite du (gros) jardin botanique de Bogor (on peut même y circuler en voiture), le truc le plus connu de la ville. Les gens ont tendance à me prendre pour un hollandais (à cause du Surinam ?).
En fait, je l’ignorais mais il y a un gros historique colonial entre la Hollande et l Indonésie. D ailleurs je vais rencontrer énormément de hollandais ici. Ils passent tous par l’Indonésie un jour ou l’autre ! Par contre quand je dis que je suis français...pas de problème, c est bien Zidane le français le plus célèbre a l’étranger !Des indonésiens connus dans nos contrées ??? Euh ...ah oui la chanteuse Anggun !!
Trop fort je tombe sur un guide qui devine que je suis d'origine camerounaise !
Par contre, la tuile !! L'objectif de mon appareil photo se bloque,
juste un jour après avoir quitté Singapour !
Cette nuit encore, malgré les moustiquaires aux fenêtres ça va être la fête à Ju !!
Ah ouais sinon une autre similarité avec l’Amérique du sud : je me sens toujours autant touriste quand je déambule avec mon guide sous le bras dans les rues, mais là niveau communication je galère plus forcement vu que je parle pas la langue du pays.
Le matin, après avoir longuement hésité, je rejoins un tour de 4jours/3nuits avec un couple de hollandais (Dirk et Evelien), et un couple d'autrichiens (Wolfgang et Johanna). Oui c’est cher pour le pays 1 million de roupiah (90 euros) . En + je crois que les autres payent style 40 euros de plus ...
On circule en camionnette. On va voir la fabrique de gongs : là ou
les gongs sont fabriqués pour tout west Java. Puis on fait route pour le
parc naturel de Gurung Halimun. On peut se mettre sur le toit de la
camionnette pour mieux profiter des superbes paysages de rizières et de
champs de thé (et aussi une tiger spider accrochée à un arbre au
passage).
Vraiment les gens qu’on croise sont très souriants et font hello de
la main et aiment bien se faire prendre en photo. On passe la nuit dans
un pti village d’une vingtaine de maisons dans la vallée entourée de
rizières.
La nuit ici est un peu + fraîche qu’à Bogor. C est toujours pas là que je vais pourvoir faire ma lessive.
usine de fabrique de gongs |
rizière |
plantation de thé |
31/07 : Journée de marche au
milieu des plantations de thé et des rizières, visite d’une fabrique de
thé. Ca me plait bien les rizières sur plusieurs niveaux, tiens. Je
devrais même arrêter de prendre des photos sinon je vais avoir que des
champs de riz.
Puis baignade vers une cascade. Le soir, encore très bon repas préparé par le guide Adang : une sorte de buffet, avec style 9 plats différents
(à base de thon, viande en sauce (bœuf, poulet), beignets de pomme de
terre, légumes, haricots...). L'autre guide, Andung, est aussi un sacré blagueur.
les travailleuses du thé |
miam ! c'est l'heure du repas |
les enfants du village |
Sinon, j'essaie d'apprendre 1 minimum
de vocabulaire indonésien. merci : terima kasih, bonjour (à midi) :
selamat siang, qui vient de l’arabe Salam.
Aussi : selamat malam : bonsoir ou bonne nuit; selamat datang : bienvenue.
c'est marrant, pour mettre les noms au pluriel ça se fait en répétant :
ex :1 enfant : anuk, des enfants : anuk anuk.
Pour 1 papillon : kupu kupu, pour 2 papillons : kupu kupu kupu kupu.
Et quand il y a 100 papillons ????
Le lendemain matin, petit trek dans la
jungle. Des petits ponts suspendus nous permettent de nous balader
entre les arbres à 25m du sol !
Retour du parc naturel : de nouveau sur le toit de la camionnette. Ça tue les fesses (surtout au début, vu l’état de la route ça fait
"rodéo") mais c’est top pour admirer les superbes paysages de rizières
(on s’en lasse pas)
Une pause "gastronomique" nous permet
de déguster la coco (lait + chaire) et surtout un fruit de cacao dans
une plantation. Je suis étonné, le beurre autour des fèves est super
bon. Ça y est je suis accro au Galac à l’état brut. Par contre le noir,
dans la fève, est un peu amer, il faut le traiter pour en faire de la
poudre.
après pas mal de route, arrivée à l'hôtel à Cipanas près de Garut. Il bénéficie des sources thermales du volcan à proximité (hot springs) et donc dans la salle de bain (toujours le système de mandi (sanitaires indonésiens) mais une baignoire remplie en permanence par l'eau chaude à 40 degrés. D’ailleurs ensuite on rejoint une piscine chauffée par le même système.)
baignoire privée dans ma chambre d'hotel ...tellement top |
Le lendemain (04/08), dans l’ordre : visite d'une usine de soie (avec des métiers à tisser comme dans LOOM),
puis du volcan Papandayan, puis d’un village traditionnel (le dernier de ce type dans west java). Ouf! Le village traditionnel, Kampung Naga, est entouré de rizières, pour l’atteindre il faut descendre une longue volée d’escaliers. On peut aussi visiter la maison du guide.
village traditionnel |
les enfants du village |
volcan Papandayan |
On a juste contourné Bandung (avant le volcan), on s’y est pas arrêté. Chaque fois que je pense a Bandung, j entends la voix de mon prof d’histoire de terminale (M. Riado) prononcer ce nom de sa voix inimitable (et aiguë).
Sinon, pour déjeuner après le volcan, on a encore fait un repas "buffet", avec des tonnes de trucs différents, dans un resto sur le bord de la route "eat with your hands".
Puis ...le périple continue, toujours plus à l’est: arrivée à Pangandaran, une ville sur la plage au bord de l océan indien (je me suis même pas baigne, à cause des méduses). Fin du tour. Au final j'ai super bien fait, guides géniaux, super repas, et des endroits que j'aurais pas fait seul.
tellement de choix au buffet |
J’aurais aimé pas passer trop de temps dans cette ville mais pas possible de repartir dès le lendemain : j'ai plus une roupie en poche, et pas moyen de retirer des sous (les distributeurs automatiques ATM ne prennent pas ma Mastercard). Donc, le lendemain, ça me parait intéressant de faire un tour avec l’hôtel : visites de produits typiques : galettes de krupuk (sortes de crackers à la texture proche des chips à la crevette chinoises, le salaire moyen d’un ouvrier est de 500 000 roupies par mois, environ 700 000 pour un prof à titre d’indication), marionnettes traditionnelles (le puppet master, 1 tradition de père en fils, pour des mariages peut donner des représentations de 12h, il nous fait une démo avec les voix théâtrales et tout, c’est cool !), puis le green canyon. Le green canyon c’est une ballade sympa en bateau, au bout du chemin une tite pause pour aller dans l'eau (très bonne)...
le puppet master ... euh maker |
green canyon |
Une expérience intéressante : après nager jusqu au rocher (environ 50 m) je suis bien mort et déjà plein de crampes.
Déjà c’est pas dans mes habitudes d’aller dans l’eau. Conclusion :
c’est chaud faudra pas que je fasse n’importe quoi si je veux pas avoir
de problèmes dans l’eau plus tard. Après la nage de retour je suis dans
un état pas définissable. J ai rarement eu des crampes comme ça. Faut
dire que je nage rarement aussi.
Le soir à Pangandaran : repas de poisson sur le marché au poissons
avec le couple autrichien. Pour 2 euros on peut avoir 1 bonne assiette
de gambas barbecue !
Je tente le crabe au curry (30 000Rp / kg) mais je galère un peu
c’est vraiment pas facile à manger un crabe. Par contre c’est coloré:
dedans on trouve du vert, du orange, et du blanc (le bon).
Puis avec les personnes du green canyon (2 français, 1 américains, 1 hollandaise et 1 belge), on va assister à un mariage traditionnel. Ouais ça fait bizarre d’être comme ça les seuls étrangers, de prendre des photos, mais apparemment ça dérange pas. De plus l agence reverse une partie de l’argent qu’on lui à donné (mais est ce vrai ?). Les mariés sont super beaux.
La journée suivante est bien remplie (de 7h à 17h30) par le trajet jusqu’à Yogjakarta ou Yogya (ville sympa et étudiante), pour 80000Rp : d'abord en bus puis une partie en ferry, pendant 3h30, sur le toit, un voyage bien agréable. Sur la partie suivante (4h de bus), je discute avec Sri, une étudiante de Yogya qui passe sa quasi journée de vacances (levée à 6h) dans les transports pour pouvoir parler en anglais avec des étrangers (en l’occurrence avec moi et mon accent français).
Le lendemain : courte nuit à l’hôtel Monica, car je me lève a 4h30 pour partir à 5h00 visiter 2 temples principaux de la région (c est plus beau avec la lumière du matin dit on !) La encore, c’est un tour pris en charge par l’hôtel pour les transports (40 000 Rp), mais ça parait tellement pas cher (<4euros) que .... Par contre on est moins libre niveau délais. Je serais peut être resté plus longtemps lors de la 2éme visite. Le premier temple : Borobudur (entrée 90 000Rp) est le plus grand temple bouddhiste. L’Unesco à financé en partie sa reconstruction après tremblements de terre, foudre, etc... Je me joins à un groupe de français pour partager le guide (guide 40 000Rp)Les sculptures représentant différentes histoires font le tour du temple (à lire dans le sens des aiguilles d’une montre, en montant les étages... c’est un peu comme une BD mais en + grand et en relief). Le temple est assez grand, moins impressionnant que certaines pyramides aztèques, mais il y a plus de lecture (3,5 km si je suis pas dans le faux). Au sommet on atteint le Nirvana !
Il est parcouru de nombreuses statues de Bouddha. Ici les bouddhas sont plutôt sveltes, point de ventre rebondit.
arrivée à Borobudur |
Il y a 3 bâtiments principaux se rapportant aux 3 divinités majeurs : Brahmâ (création), Vishnu (maintient), et Shiva (destruction). Le bâtiment le + imposant est celui de Shiva car c est le + craint tout simplement : c’est bon d être craint ! Les dieux ont un nombre de bras proportionnel à leur pouvoir.
Quand on déambule dans Yogyakarta : quelques fois c’est du style : dans la rue : "venez monsieur je vais vous conduire à une exposition d’art gratuite ouverte au public". Tu suis le gars (oui je suis naïf j’ai tendance à croire tout ce qu’on me dit) et tu te retrouves dans un magasin qui vend des toiles de batik. Là bas on se fait offrir le thé jusqu’à plus soif et expliquer la confection des batik : sur du coton ou de la soie, on commence par esquisser le dessin, puis on met de la cire à certains endroits, on trempe la toile dans la couleur. Puis on remet de la cire pour protéger la couleur et on trempe dans une autre couleur etc ... quand on veut enlever la cire on la passe sous l’eau chaude.
grande toile batik de Rama & Sita |
Tiens c’est curieux... quand je demande, dans toutes les boutiques, c’est le dernier jour d’ouverture (les jours d’après c’est : il faut aller aider à un mariage, ou bien une expo à Brunei etc ...) ce qui est toujours faux bien sur comme je verrai après. Et certains prix sont trop abusés (à la tête du client souvent). Pour 1 toile initialement à 90 euros, je propose 22 euros, il finit par accepter, et quand je sors sans rien acheter, en fait 5 min après je m’aperçois qu’il m’a couru après pendant 500m pour me reparler de sa toile.... En fait, j ai eu le tort d acheter dans la 1ere boutique batik que j’ai trouvée, pas de références pour les prix ...mais je pouvais pas trop attendre car le lendemain (samedi) le magasin fermait soi-disant ....enfin, consolation, je les ai pas retrouvées dans les autres boutiques ensuite, c’est déjà ça. Un autre truc marrant, en entrant tu demandes rien et la tout de suite tu as un special student discount (-20% au lieu de -10% car c’est pour faire de la pub si ils viennent en France). Chaque fois que je me balade dans les rues de Yogya, c’est le même cirque : je me fais interpeller : "hey mister", puis "where do you come from" ou "for how long have you been here" pour me vendre une excursion à Borobudur ou me proposer un trajet en pousse-pousse au kraton (palais du sultan) ou ailleurs.
L’après midi, après avoir perdu beaucoup de temps à faire pas grand chose, je retrouve Sophie, une suisse qui vient en Indonésie régulièrement depuis 13 ans, qui parle la langue et tout, au bird market (marché aux oiseaux). Ce marché est bien chouette (ha ha ha) , on n y voit pas que des oiseaux (en cage, de toutes les couleurs de l arc en ciel), mais aussi des petits trucs mignons (écureuils, hamsters, ptis chiens), des "flying dogs" (chauves-souris maxi format, super classes), des reptiles. Je me fais prendre en photo avec un python de 3 mètres. Je sais pas encore, je pense que j aurai l’air un peu crispé sur la photo. J’aime bien le contact avec sa peau, mais on sent qu’il doit avoir beaucoup de force.
Ah oui aussi plein de plateaux remplis de vers grouillants et de fourmis, des grillons en cages. Un petit apéritif ?
le mythe des amants éternels : Roméo & Juliette, Paikan & Eléa, Beren & Lúthien, Tristan & Iseult, Rama & Sita. Le ballet est chouette mais on pige pas tout à l’histoire.
marionnettes typiques indonésiennes représentant Rama et Sita |
Dimanche 08/08
Journée remplie par le trajet (100 000 Rp) pour aller jusqu’au volcan Bromo (2329m). Sur la route, le conducteur s’arrête pour demander le chemin, je commence à me demander si on va arriver à temps (départ 9h, arrivée vendue : 18h). En plus comme je suis devant avec le chauffeur je reçois l’air froid sur mes jambes. Les ceintures de sécurité du bus c’est la même fermeture que mon sac à dos décathlon (clic). Bah toute façon j’en ai pas sur mon siège !
mon voisin Christian, un allemand qui a un passeport impressionnant et un sacré accent américain, trimballe toujours dans ses voyages son lecteur MP3 I-pod avec lui, rempli à moitié : 2000 musiques. Super bien, et l’ergonomie de l’appareil (on fait défiler les titres avec un doigt) est top, et c’est pas gros. Ça donne envie de s’en acheter un pour voyager!
youhou ! l'iPod de Apple, le top de la technologie en 2004 😁 |
Au moment de la pause de midi, encore un problème avec le minibus. 3 heures
d’interruption. Comme je suis parti avec la même agence que hier soir,
je suspecte qu’on nous ait refilé le bus qui marchait déjà pas pour un
trajet de 30 minutes.
Un peu plus tard autre galère avec le véhicule. Encore bloqués, un peu
au milieu de nulle part, pendant 2-3h. Je prête ma Maglite pour aider à
dépanner, comme la nuit tombe, et je la reverrai jamais, sympa.
Tiens, ça me rappelle le coup de mes lunettes au Chili
Finalement on arrivera à l’hôtel vers 1h30 (arrivée prévue déjà ?? ah
oui 18h), couché à 2h, après 16h de galères en transports.
Pour le reste de la journée je m'en fous, mais pour ma lampe je suis dégoûté.
Après une (courte, froide, mais étonnamment réparatrice) nuit, départ à 4h00 pour assister depuis les hauteurs de Penanjakan au lever de soleil sur le mont Bromo et alentours.
C est un spectacle superbe, la vision d’une grande plaine de sable, puis le Bromo (2393m), et un peu plus loin derrière le volcan Semeru (3676m) qui le surplombe largement tout en lâchant de gros nuages de fumée toutes les 30 minutes (réglé comme une horloge). Ensuite une jeep nous amène au pied du Bromo. L’ascension rapide à pied (15 minutes) permet d’atteindre le bord du cratère, du centre duquel sort également une fumée blanche, puis descente à cheval.
Au retour du Bromo, direction Bondowoso, via Probolingo, je pars avec Leong, un malais, qui à le même but que moi pour la journée du lendemain : le volcan Kawa Ijen, toujours plus à l’est de Java.
On prend un transport public. C est la première fois que j’en prends un depuis le début du voyage, pour une telle distance (pourtant courte)!! Dedans je parle avec un couple de bretons, la soixantaine, qui font le chemin opposé au mien, par contre c’est des sacrés baroudeurs, plutôt à sortir des sentiers battus (camping etc). eux aussi ont le souci du visa (ils ont réservé leur billet d’avion en janvier, 1 mois avant son apparition), je ne sais pas comment ils vont faire (eux non plus pas encore, mais no stress).
LA GARE ROUTIERE DE PROBOLINGO : LA MAFIA ORGANISEE
A la gare routière de Probolingo, comme on m’avait prévenu, c est la mafia organisée : quand on demande où il faut prendre le bus en direction du volcan Kawa Ijen, tout le monde nous renvoie vers l’agence de voyage, qui fait des billets à 35 000 Rp (bien trop cher, mais ça déjà faut le savoir hein!) pour les 2h de route. A ce point on a rejoint un couple de français, Fabrice et Katia (le Kawa Ijen est une destination prisée essentiellement des français.... Y a t-il un rapport avec une émission de Nicolas Hulot sur le sujet ?) qui vont aussi là bas. Après marchandage, le prix des billets tombe rapidement à 30 000 puis 25 000...cher.
Le truc à faire normalement pour pas se faire avoir, c est d’acheter son billet de bus directement au conducteur et pas au comptoir (et c’est écrit dans les guides de voyage).
Oui mais comment trouver le bon bus déjà ? Quand on demande soit on nous dit pas, soit on nous embrouille en nous parlant de correspondances (les gens sont de mèche)
Avec l’aide de Leong (le langage malais est proche de l’indonésien donc forcement ça aide) on parvient à connaître le prix normal a payer (8000 Rp) puis à trouver le bus (tous ces efforts pour CA).
Une fois installés dedans, je pensais que c’était règle, mais un gars nous dit de payer 20 000 * 6 (nous 4, plus 2 sièges occupés par nos sacs). On refuse, il commence à s’énerver en haussant la voix : "it’s my bus" "get out" devant tout le monde. Finalement, on descend plutôt que d’accepter. Et là encore, Leong, en discutant et en trouvant le vrai conducteur du bus sur le quai, redresse la situation. Donc finalement, on embarque en payant 10 000 Rp x 6.
Ouf ! C’est compliqué de faire des choses simples ici. 😁
Bref, le lendemain, pour partir au Kawa Ijen depuis Bondowoso, on a du bol on retrouve 2 français du Bromo, Jérôme et Sophie. Jérôme connaît bien des indonésiens de la ville, depuis son dernier passage il y a 4 ans, on peut partir dans un minibus pour pas cher (200 000 Rp à 6).
Déjà on est prévenu qu’on pourra pas descendre dans le volcan pour s’approcher du lac d’acide au fond du cratère : trop dangereux depuis la reprise d’activité récente du volcan et les fumées toxiques.
Même les porteurs de soufre n’y descendent plus (habituellement ils vont récupérer du souffre dans le cratère pour le descendre au village, environ 170kg/homme/jour, vendu 100Rp/Kg(?) )
Après quelques heures de route et 1h30 de montée pas très intéressante, on arrive au bord du cratère ... 1 peu dégoûtés ...beaucoup de fumées, on devine à peine le lac dans le cratère!! On trouve 1 chemin à flanc de montagne sur la gauche pour contourner la brume, et là ....
Vision superbe du lac au fond, de couleurs bleue turquoise virant parfois sur le blanc laiteux !
Spectacle étonnant que ce lac dont s’élève des volutes de fumées, ça fait comme si des vagues de fumées parcouraient sa surface de l’intérieur vers les bords. On est assez haut en surplomb, dommage qu’on ne puisse pas aller au bord (pour nager un peu dans l’acide), ça doit être super d’être juste a côté.
Le 11/08 départ pour Bali (île de rêve)
quelques notions comme ça en vrac après plusieurs jours déjà passés en Indonésie :
AVION
Encore une fois, un long vol (12h de Paris jusque Singapour), encore
une fois pas le temps de m’ennuyer : Singapore Airlines : 60 films à
disposition sur le petit écran LCD, de la musique, des jeux videos
gameboy (zelda, mario, pokemon, tennis...), il faut que je commence à
lire mon guide de voyage (il serait temps que je me renseigne sur le
pays), mon roman (Otherland de Tad Williams, tome 4), des repas (miam), regarder passer
les (chouettes) hôtesses de l’air dans leur chouette robe
traditionnelle, discuter (juste à la fin du voyage) avec le couple
français bien sympa en voyage de noce à Java/Bali, et bien sur dormir !
(Ah ben non pas dormir j’ai pas trouvé le temps justement)
MANDI :
ben c'est quoi un mandi ?
En indonésien mandi = douche. Ce sont les sanitaires indonésiens traditionnels : 1 toilette, avec dans la même pièce un réservoir d’eau ou un bac, et une petit seau pour s'asperger. ou parfois quelque chose comme un jet d’eau partant du mur pour la douche. L’eau de la douche est évacuée par un trou dans le sol, ce qui permet de se mouiller les pieds en faisant pipi.
Et pour évacuer l’eau des toilettes, si il n y a pas de chasse, on utilise l’eau du bac et le petit seau cité précédemment pour simuler la chasse.
Bon je sais pas si j ai été très clair... En tout cas je pense que dans un mandi, en optimisant bien, il doit être possible de prendre sa douche tout en faisant ses besoins (la preuve en photo).
Quel gain de temps !
Warung=restaurant, ça peut être de petits magasins ou échoppes mobiles le long des rues dans les villes/villages ou paumés dans les routes de montagne. On peut acheter des boissons/plats à emporter (trucs frits, bananes, snacks) ou bien s’installer sur un banc pour faire son repas pas cher (à base de riz, nouille ou soupe + (gras de) viande diverse, légumes...)
ben les chats dans ce pays ils ont pas de queue, et ils naissent même comme ça il parait... enfin beaucoup de chats.
Pour parler des chiens ils aboient beaucoup des qu’on s’approche (enfin que je m’approche) mais ils sont pas méchants, juste bêtes.
Fruits du pays, pas connus en Europe : Rambutan (goût proche du litchi), salak (prisé a Bali, taille d’une mandarine avec une peau de serpent), jackfruit ou jacquier (pèse jusqu’ à 20kg), durian (sent tellement mauvais qu’il est interdit dans certains endroits publics, j’ai goûté à Singapour mais même en me forçant j’ai pas pu terminer), dragonfruit très joli mais pas beaucoup de goût.
Tout ça pour pas parler de coco, mangue, papaye, ananas, bananes (32 variétés) ...
les notions de temps/durée sont très relatives ici.
Mes approximations : pour les durées, il fut ajouter style 30% à la durée initiale, pour les distances, il faut plutôt multiplier ou diviser par 2 pour arriver au cas le plus défavorable.
La conduite : c’est chaud comment ils déboîtent comme des sauvages pour doubler. C’est la conduite au klaxon pour dire : "eh attention, là je suis en train de te doubler".
Presque que des modèles japonais. Les voitures japonaises doivent finir leur existence ici, comme les voitures américaines en Amérique latine et les voitures françaises en Afrique.
Beaucoup beaucoup de gens à moto aussi.
moto : souvent à 3 (avec enfant), voire + sur une moto ... à déconseiller aux touristes je pense sous peine d’amende.
Sinon les routes sont plutôt en bon état. C’est plutôt certains trottoirs dans les villes qui sont piégeux avec des trous et des reliefs (Ubud !) ou des dalles qui s’affaissent quand on passe dessus, comme dans prince of Persia.
SPORT
Les sports que j’ai vu le plus pratiquer dans les ptis villages à
Java sont: le badminton (sport national, d’ailleurs c’est un indonésien
qui a gagné la médaille d’or aux JO cet été) et le volley (des terrains
un peu partout, c’est tellement simple de tirer un filet entre 2
cocotiers) et bien sur le football.
un point important ...pas facile en arrivant de France
Beaucoup de mal à relativiser : marchander pour quelques milliers de roupiah, et après dépenser 20000 Rp pour 3 minutes à appeler Sophie sur son tel portable. Refuser un transport salvateur à 25000Rp pour en trouver un a 10000, un cocktail (piña colada) à 45000 bu en 15 min....
En fait l’idée c est plutôt dans certains cas de pas payer le prix "touriste", ou 5 fois plus cher que le prix versé par un indonésien pour le même service (notamment les transports), et refuser de se faire traiter comme une vache à lait.
Surtout qu’en Indonésie, parfois sur les marchés les prix commencent très haut, style 10 fois la valeur réelle.
On m’a déjà fait remarquer que je ressemblais à un indonésien (couleur de ma peau), si je parlais la langue je pourrais avoir les tarifs locaux :)
Un mot juste comme ça pour dire que les gens ici c’est des sacrés acteurs quand ça a un rapport avec l’argent. Ça peut être un grand éclat de rire comme dans un mauvais film quand on propose un prix, etc..., mais en général quant aux sommes ils sont toujours ‘de mèche’ pour dire que c’est un good price, que ce soit le simple ou le double.
Quand on propose un prix trop faible, alors là on entend ‘banqueroute !’.😂
<== 1. Singapour |
3. Indonésie - Bali ==> |
monnaie : 1€ ~ 11000 Rp (Roupiah) en 2004
1 000 000 Rp ~ 90€
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