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9. Yunnan





Shangri-la


Wow, quel changement à l’arrivée dans le Yunnan. Déjà le climat, une petite bruine pour m’accueillir à l’aéroport, et surtout il fait quand même plus frais, on est à 3200m d’altitude ici, ma polaire ne sera pas superflue en soirée. Je suis à Shangri-la,  à 800Km plus loin que mon point de départ.

     
alors ca a rien à voir mais Shangri-la c'est aussi l'opening de l'anime japonais Fafner in the Azure (蒼穹のファフナー)

La taille de la ville est bien + modeste que Chengdu. C’est mon point le plus à l’ouest. D’ailleurs c’est vrai, je n’avais pas tilté, mais toute la Chine est sous un fuseau horaire unique, basé sur l’heure de Pékin (peut être une autre tentative pour unifier le pays). Contre + de 4 fuseaux pour les États-Unis, et une dizaine pour la Russie. Donc au Tibet, il parait qu’ils ont 2 horloges, une avec l’heure officielle chinoise et une basée sur l’heure solaire.
Shangri-la, le nom fait rêver je trouve, sans vraiment en connaitre la cause curieusement ! En fait, le nom original de cette ville est Zhongdian, mais la ville a été renommée par les autorités chinoises (pour booster le tourisme ?).

Dans le roman "Lost horizons" (Horizons perdus) de James Hilton (écrit en 1933 et adapté en film par la suite), Shangri-la est un lieu utopique et dissimulé, avec des paysages merveilleux, où règne une atmosphère de paix et tranquillité, dirigé par un saint homme de 163 ans.
Le gouvernement Chinois a apparemment identifié formellement les lieux correspondants, qui sont soit dit en passant fondés sur la cité mystique de Shambhala de la religion bouddhique.

Eh bien, le centre ville de Shangri-la a perdu de sa superbe depuis le grand incendie de janvier 2014, communément appelé
[mode voix inquiétante ON]
Le grand incendie de janvier 2014
[mode voix inquiétante OFF]
Et qui en a véritablement ravagé une bonne partie (mon hôtel est à coté d’un vaste champ de ruines).
Le lendemain, avec 2 allemands (Arian & Adrian) qui viennent de terminer leur stage et leurs études à Shanghai on va louer des vélos pour faire le tour du lac Nàpà. Pour eux c’est l’occasion d’un bon bol d’air pur, car Shanghai semble vraiment très polluée (« parfois on ne voit même pas le soleil »). Puis, je vais visiter le (grand) monastère Gompa Ganden Sumtseling à quelques kilomètres (115RMB l’entrée, spa donné, d’autant que pas mal de pièces et bâtiments sont fermées car en rénovation).



Le soir, je rejoins les 2 allemands, ainsi qu’un hollandais (Peter) et un chinois anglophone avec qui on partage l’hôtel, pour une soirée qui commence plutôt tranquillement.  Puis une amie du chinois apporte un gros gâteau d’anniversaire (avec bougies et tout) pour que Peter fête son anniversaire après minuit (et elle ne le connait même pas !!). ensuite, nous sommes invités par un jeune couple de chinois à les rejoindre à une soirée karaoké. Cool !
C’est un peu loin, donc on y va en taxi, en fait c’est dans un grand bâtiment avec des cabines privées. L’intérieur fait super clinquant, avec de l’or partout sur les murs, des hôtesses ...


Au final je passerai la soirée avec Adrian, Peter, et des chinois ne parlant pas anglais pour la plupart. Les chinois sont très excités, apparemment ils enchainent les bières depuis un moment. Je ne sais pas ce qu’ils ont choisi comme service, mais les bières semblent arriver à volonté. Il y a toujours une bouteille pleine qui apparait sur la table. D’ailleurs, certains ont beaucoup plus de mal çà gérer la boisson, il y en a un qui est complétement déchiré; je constate que autant les chinois ne sont pas gênés pour cracher dans la rue, autant ça ne les gêne pas non plus de cracher par terre dans un bar ou dans le karaoké après quelques bières.  Dans le salon on est rejoins aussi par des hôtesses de passages et des employés du karaoké (je pense qu’ils ne voient vraiment pas souvent des occidentaux passer dans ce genre d’endroit !)
Une soirée bien folle quoi, avec beaucoup de musique et de cris, un gâteau déballé a minuit ….

Les gorges du saut du tigre


Le matin suivant, je quitte Shangri-la à 10h (bus de 9h30 complet) pour arriver à 12h à Qiáotóu, point de départ pour faire les gorges du saut du tigre (虎跳, leaping tiger gorges), même si ca va me faire traverser les gorges un peu tard (départ effectif vers 13h20).
STOOOOOOOP !! Alors là, je sais très bien ce que vous êtes en train de penser ! Hein ?! Tigrou, le tigre bondissant ami de Winnie l’ourson, mais qu’est il bien venu faire ici ? Eh, j’ai fait la même erreur, mais en fait il s’agit d’un autre saut du tigre : selon la légende, un tigre a sauté par dessus le canyon pour échapper à un chasseur.


Je laisse mon gros sac à dos dans la pension Jane’s guesthouse, pour continuer avec le petit. Au départ d’ici,  il y a 2 voies : le lower trail (en fait une route  qui surplombe et longe la rivière, à parcourir en voiture ou minibus), et le upper trail (chemin de rando qui suit la même direction mais juste en + haut perché), c’est bien sûr pour ce dernier que je suis venu.

La marche commence sous la pluie, pas très motivant, mais heureusement ça finit par se calmer.
Le sentier est à flanc de montagne, de l'autre côté du canyon une montagne jumelle, et au milieu coule une rivière, le yang tse, qui est quand même la plus longue de Chine et la troisième plus longue du monde (derrière le Nil et l'Amazone).
On peut pas dire qu’elle soit d’un bleu éclatant, hein ! c’est même plutôt marron-boueux, mais tout au long de la balade les vues sur  la rivière coincée entre les 2 pans de montagne sont vraiment magnifiques, ce qui donne une super journée (de montée ! avec l’ascension notamment des fameux 28 lacets). En chemin j’ai croisé pas mal de gars qui proposent de faire la montée à cheval, des tas de stands disséminés qui proposent boisson, en-cas, et même de la ganja (d’ailleurs il y a des plants sur le chemin) ! Sans doutes pour soutenir les randonneurs en difficulté et leur donner des ailes. 





Aussi, aux endroits les plus scéniques, des locaux plantés là officialisent avec une pancarte qu’on doit leur donner des sous pour prendre des photos (3RMB, puis 8RMB demandés un peu plus loin)
Parmi les bonnes surprises : je suis vers 17h30 à la guest house Tea Horse, c’est pas si tard  donc je continue vers le prochain refuge pour y passer la nuit. Le plus ardu de la rando est derrière moi, et franchement je n’ai pas trouvé cela si exigeant. Sur le chemin, la bonne surprise : un magnifique arc en ciel, très net (un des plus beau que j’ai vu en fait) relie les  2 cotés du canyon. Et aussi, je sympathise avec un groupe d’étudiants chinois (surtout parce que celui qui parle le mieux anglais est plutôt ouvert à la discussion), avec qui je termine la journée de marche (arrivée à Halfway guesthouse, qui porte bien son nom, à 19h)
La guest house est bien sympa ! avec une carte de repas très variée, et une super vue sur la rivière + bas, notamment la vue la + cool depuis des toilettes.



Le soir je partage le repas avec les étudiants, à la mode « chinoise », toutes les assiettes au centre et on pioche selon les envies…c’est sûr que je ne peux pas faire comme ça quand je mange tout seul. Pis je discute tout le reste de la soirée avec Peter, celui qui parle (bien) anglais. C’est super intéressant, car je n’ai pas vraiment eu l’occasion de parler avec des chinois. Il est issu d’une famille aisée de Canton (appart de 150 m² pour lui, ses parents et une domestique), mais trouve que pas mal de choses sont injustes en Chine, même s’il a pu profiter justement de facilités ou d’avantages dus a l’influence de son père.
D’après une discussion sur le charbon en Chine, apparemment les mineurs touchent 0.6RMB/h, avec en bonus pour la famille (à éviter) une prime de 1000RMB du gouvernement an cas d’accident (mortel) du travail. Certaines régions manquent d’eau car l’industrie du charbon en consomme beaucoup. De façon générale, tout est pour Pékin, alors qu’il n’y a pas  beaucoup d’eau, elle est acheminée en détournant des fleuves, alors que d’autres provinces à l’ouest manquent d’eau.
Pour le deuxième jour dans les gorges, il y a moins de marche, et on descend jusqu’au niveau du fleuve où le lit est le + étroit (middle tiger gorge), et donc le débit  + fort. Là encore, pour y accéder, on nous demande de payer. En tout cas il faut mieux ne pas tomber à l’au ici, a moins de vouloir se retrouver très loin et très vite en aval (et de vouloir ingurgiter la moitié du fleuve)
 

Ça vaut vraiment la peine de descendre car le fleuve est très impressionnant de près quand on arrive a son niveau, et pis bon, ça fait un peu de marche en plus !
Je suite mes amis chinois ici (ils continuent vers Shangri-La, certains veulent rejoindre le Tibet en vélo)
En remontant jusqu'à Tina's guesthouse, je trouve facilement un transport pour Lijiang (55¥, le bus fait une arrêt à
Qiáotóu pour que je récupère mon sac à dos). Départ de chez Tina à 15h30, arrivée à Lijiang (丽江) à 18h30.


Lijiang 

Une fois n'est pas coutume, je me prends une chambre pour moi tout seul pour une nuit (auberge de jeunesse, lit double, 160RMB) afin de me retrouver un peu avec moi même  (et surtout pour être sur d'avoir des sanitaires et une salle de bain clean, car depuis le début c'est pas top top quand même )
Je ne suis pas déçu, la chambre est vraiment bien. La nuit tombée, je vais faire un tour dans la vieille ville : des maisons basses, des canaux, des jolies rues pavées mises en valeur par les éclairages.... Un petit bijou ... Mais voilà justement, les rues sont ... surbondées, Lijiang est devenue une destination très prisée pour le tourisme de masse chinois. Les rues sont une succession de boutiques (vêtements surtout, souvenirs, djembés ...), d'hôtels, de restos ou snacks, magasins de tourisme, sans oublier le très lumineux et coloré coin des bars, avec des chanteurs et des groupes live. Le coût de la vie dans la vieille ville est + cher qu'ailleurs, et je crois que dans les bars le prix de l alcool atteint des sommets. 



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plan du centre ville de Lijiang

S'il n'y avait pas tant de monde et toutes ces boutiques on pourrait se croire revenu dans le passé du temps ou la Chine était encore renfermée....
Et la nuit quand tout est éteint on pourrait se croire dans une des vieilles ruelles du jeu Thief. La vieille ville est bien grande, comme tout se ressemble on se retrouve un peu dans un dédale.


A minuit pile, quand tous les magasins ferment, je retourne à mon hostel, eu au coin billard/bar je retrouve James, l'américain avec qui j'avais fait la grande muraille à Pékin, c'est marrant de se revoir si loin.
Du coup,le lendemain on loue des vélos à l'hôtel (40¥) pour se balader un peu aux environs de la ville, en commençant par le parc qui héberge le lac du dragon noir (black dragon pool​, 黑龙潭​) d'où est tirée une des photos les plus connues du Yunnan.








Puis on continue vers le village de Shue a quelques kilomètres de là, qui est en fait il est facile à décrire :c'est une sorte de mini Lijiang : bâti sur le même modèle que la vielle ville avec des petites rues pavees, des petits canaux des boutiques le long des rues et là aussi une masse de touristes pendant la journée. Ensuite on continue vers le village de Baisha, déjà moins touristique mais ça rénove dur, sans doute qu'il aspire à profiter de la popularité des villes voisines.
Là on visite un peu en vitesse car on veut rentrer avant la nuit pour être sur de retrouver le chemin de retour. On revient bien avec le crépuscule, malheureusement c'est aussi l'heure où des files interminables de touristes commencent à affluer vers la vielle ville, au centre, et donc on doit se taper toute une partie à pied avec les vélos au milieu de la marée humaine ... ce qui est pas vraiment de tout repos !

Le soir, avec James, attirés par la variété et le choix, on décide de s'arrêter pour manger dans un de ces grands espaces remplis de plein de stands proposant chacun une spécialité différente (parmi les trucs originaux des vers grillés, craquants et épicés, spécialité de la région, avec les insecte grillés .... Je me dis que je pourrais me faire des sousous en revendant le contenu de ma lampe halogène les soirs d'été).
Pour la variété des mets, l'endroit est top ... Après il faut mieux être plusieurs pour en profiter et pouvoir partager. On se fait la réflexion que les conditions de travail ici ne passeraient pas vraiment dans nos pays occidentaux : il est 23h30, les vendeurs passent des coups de fil ou fument derrière leurs stands, de jeunes enfants sont recrutés pour apporter les plats, ou assister derrière les stands. 




Le lendemain, James parti faites les gorges du saut du tigre, je passe un lazy day à rester tard au lit (9h30) et me promener dans la vieille ville, faire les boutiques (les prix sont toujours fixés à la tête ... Je demande le prix le matin pour faire un cadeaux , ça coûte 80RMB, je reviens le soir c'est 50RMB, finalement je l'achète à 40RMB .... Et je trouverai la même chose à Dalí pour 30RMB, en fait Lijiang n'est pas vraiment le bon endroit pour faire des achats....trop de touristes)

Parfois je sens quelque chose me frôler les cheveux
[Mode panique ON]
Une araignée !?!?!
[Mode panique OFF]
Ouf non, j'ai réussi à m'habituer, c'est juste 1 chinois qui me tire une tresse pour voir comment c'est fait (ca doit en fasciner un bon nombre vu les commentaires)
On se sent différent quand même... C'est arrivé que des femmes sur sautent de peur en me voyant soudainement à côté d'elles.

Parmi les visites intéressantes à Lijiang, le marché Zhongji : ça fait un break entre les rues saturées de commerces et de touristes. Enfin, ça reste un marché chinois classique, avec ses bric-à-brac, étales de légumes, animaux exposés vivant (frais!) comme les crevettes, poissons, poules et pigeons en cage ou des chiens .... What!? Attendez, c'est bien des chiens dans les 2 cages ?! 


Dès que je sors l'appareil photo une chinoise me repousse avec son corps puis menace de me jeter de l'eau, en me disant de partir (pour une fois je comprend bien le chinois) ... Eh bien! Il faudra qu'on m'explique si c'est toléré ou pas ça du coup. Les chiens par 4 en cage dans le marché des bestiaux. Il me semblait que c'était une race de chiens en particulier qui se mangeait, mais là je reconnais bien 3-4 race différentes, sans doute des vagabonds ramassés dans la rue. En même temps ça explique pourquoi je cois moins de chiens errants qu'en Amérique du sud. 
Et en soirée, je vais au Naxi orchestra pour écouter  des musiques traditionnelles  (ticket en categorie C, 120RMB, mais comme ya pas trop de monde on me place en catégorie B). L'orchestre réunit des instruments traditionnels chinois, beaucoup sont joués par des vénérables anciens, même si il y a aussi quelques jeunes (des femmes)
les amoureux chinois s'habillent pareil



Dali


Changement d'air, le matin je prends le bus pour Dali (大理), à 2-3heures de là, qui n'est pas atteinte par toute cette folie touristique et la popularité de Lijiang.

 Clairement, Dalí est plus (baba) cool. Pour profiter du bel après-midi ensoleillé qui s'annonce, je pars avec ma voisine de dortoir, Angela, louer une moto.
Pour reprendre des forces (elle vient de se lever, je n'ai pas encore petit déjeuné) on va au resto et on commande un plat d'écrevisses épicées. C'est pas souvent que ça m'arrive, mais en plus des transpiration et nez qui coule associés aux piments, j'ai une petite larme qui me creuse un sillon ardent en coulant sur la joue gauche..... Un plat très épicé donc, et c'est aussi l'avis d'Angela !
Dans les Simpsons j'avais vu Homer utiliser une technique ultime pour manger le piment le plus fort du monde : enrober sa langue dans de la cire ... c'était pas bête (mais bon ça a mal fini quand même).
Pour la location, on avait hésité entre le fameux e-bike (scooter électrique, il se recharge en 8h sur une prise schuko, pardon, domestique) et la moto (en fait ça ressemble davantage à un zem du Bénin, pas d'embrayage et gestion des 4 vitesses simplifiée), et finalement le choix se reporte sur cette dernière, plus rapide, plus d'autonomie, finalement plus fun.
On part donc l'estomac encore un peu brûlant pour longer le lac Erhai sur sa rive ouest, jusqu'au village de Xizhou, à 25km, où on peut goûter la spécialité locale, le baba, un pain spécial, avec des variétés salées (recouvert d'assaisonnements et de bouts de viande) ou sucrée (fourrée au sucre de canne)
Ma foi c'est vraiment très bon !
On a un peu traîné sur la route (je crois qu'elle est aussi habituée à prendre la route que moi ...par contre    heureusement qu'elle etait la pour parler chinois et demander le chemin quand on avait un doute) donc on revient par le chemin direct (route de Dalí).
Vraiment sympa comme balade !



D'ailleurs le lendemain je remets ça avec le français rencontré par hasard en soirée, qui a un prénom emprunt  de subtilité, charme et invitation au voyage (bref il s'appelle Julien)
Donc on part le matin sur 2 motos à 3 avec son ami Benjamin (un chinois de Dali ne parlant pas anglais, mais julien se débrouille bien en mandarin) pour faire cette fois ci le tour complet du lac Erhai (en fait ça veut dire oreille, à cause de la forme du lac, mais je ne connais personne avec des oreilles pareil, c'est sans doute une oreille de bouddha.
Une très bonne balade la aussi, même si on avait un peu peur pour la météo, et on a du se mettre a couvert de la pluie plusieurs fois. Le tour complet fait 140 km quand même. Et pour le soir, Benjamin qui est cuisinier nous prépare un super repas.
La nuit je commande un billet d'avion pour le lendemain,  sur mon mobile (sur ctrip.com, et je crois bien que c'est la première fois que je fais un achat en ligne avec ma carte de crédit depuis mon téléphone) puis je file me coucher vers 3h30 pour me lever... A 7h : avant de quitter Dali je voulais faire une petite rando sur les hauteurs. Je rejoins en taxi le Gantong Tourist service center (~20mn, 30RMB) et je commence à monter un peu après 9h pour rejoindre l'arrivée du téléphérique (le chemin est pas mal, pas trop dur, ça vaut le coup d'économiser les 50RMB aller)

Je continue par le chemin de la ceinture de Jade qui longe la montagne sur 4,5 km de plat pour atteindre le niveau intermédiaire du Grand téléphérique suivant et redescendre sur le plancher des vaches (1000RMB l'aller simple, à plus de 2000 mètres quand même le plancher des vaches)



 Avec un poil de temps en plus et surtout en sachant ce que je voulais faire j'aurais pu marcher plus loin mais bon je devais être rentré à l'hostel à 14h pour la navette de 14h30 qui devait m'amener à l'aéroport de Kunming. J'arrive en avance (de 2 minutes), pas de bus. Cool j'ai le temps de manger (instant noodle), mais le bus n'arrive toujours pas; en fait apparemment les autres passagers on fait pression pour partir vers 13h30 en effet j'ai des appels en absence sur mon téléphone mais j'ai pas entendu j'étais hors couverture réseau bref l'agence de transport me propose du coup un nouveau véhicule juste pour moi (taxi privé) pour 300RMB  (220RMB prévu initialement), la réceptionniste de l'hôtel n'est pas contente finalement ça va se régler et je partirai pour l'aéroport de Kunming pour 200RMB.
Départ 18 heures arrivé vers 21h. Mon vol pour Guilin est à 23h10 donc de mon côté pas trop de stress avec ces péripéties car j'avais prévu assez de marge pour une fois. Changement de province, saijin le Yunnan, ni hao le Guangxi, réputé pour la beauté de ses paysages.

voici un avant goût : 






<== Cuisine chinoise

Guangxi ==>





Toutes les photos de Chine sont ici :
http://picasaweb.google.fr/grenouille.99/Chine/

monnaie : 1€ ~ 8.5RMB
                 100 RMB ~ 11.5€



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